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Les derniers sacrifices de 14/18 - Ancenay Léon - (2/4)

Erick FANTIN Par Le 16/07/2018 0

Dans Gardons la mémoire intacte !

En cette année du centenaire de la fin de la grande guerre, 
je voulais ici rendre hommage à tous ces enfants de Saissac 
qui ont donné leur vie pour leur Patrie,
la France.
 
Et particulièrement aux quatre derniers d’entre eux
qui sont tombés à l'aube de l'armistice en 1918 
 
ARIBAUD Pierre Joseph
ANCENAY Léon Alexandre Emile
CHATELET Jean Baptiste Gaston
et le dernier
PUJOL Jean Célestin Sylvain


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En ce 16 Juillet 1918,
il y a cent ans,
décédait à 
Festigny le Hameau
(Marne)

ANCENAY
 Leon Alexandre Emile

Né le 28 Mai 1880 à Carcassonne,
il est engagé volontaire en 1898
au 17e Rég de Dragons.
Affecté au 20e régiment colonial d'infanterie
pendant la guerre,
il est tué à l'ennemi le 16 Juillet 1918
à Festigny.
Il était Lieutenant,
cité et décoré de la Croix de guerre
avec étoile de Vermeil.

La famille était propriétaire de l'actuelle
"maison Bruneau"
rue de la République.

 

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Le régiment


Historique
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20e régiment de dragons.
Historique du régiment pendant la campagne commencée le 2 août 1914
LA COURSE A LA MER (SEPTEMBRE 1914) 

L'Artois. — Wytchaete. — Messines. 

Dès son retour de Sissonne, le régiment se porta dans la région de Reims et de là sur la Somme où devait commencer le glissement vers le nord-ouest qu'on appelle « la Course à la Mer ». 
Le 22 septembre, le régiment, qui fait maintenant partie du corps de cavalerie commandé par le général Conneau, fournit deux pelotons de liaison (lieutenant Gougis et lieutenant Ancenay); tous les deux ont des missions difficiles, mais les exécutants sont à hauteur de leur tâche, leurs cavaliers sont pleins d'ardeur. Le sous-lieutenant Ancenay, du 20e dragons, est cité : « A, dans des circonstances très difficiles, assuré la liaison du C. C. avec le corps de cavalerie Buisson en traversant les lignes ennemies. » Parti de Fescamps (Somme) le 22 septembre, il a parcouru dans sa journée une cinquantaine de kilomètres, malgré un épais brouillard et la nécessité d'éviter les lieux habités. La sûreté du peloton est assurée par des éléments légers. Son itinéraire le mène, par Roye, sur Péronne. Après la rencontre de patrouilles ennemies, il est reçu à coups de fusil au passage de la voie ferrée Amiens - La Fère. S'étant joint à une reconnaissance du 4e cuirassiers, il livre un combat à pied, dans lequel un hussard de la mort est tué et deux autres faits prisonniers, et reprend contact vers Montauban, près d'Albert, avec le 2e C. C., le 23 septembre, jusqu'au 26. 

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6460686d/f24.double.r=ANCENAY


Petit journal de marche du 20ème dragons : 1er août 1914-11 novembre 1918
Le cavalier Ancenay, P. M. : 
« Mitrailleur très brave. Le 3 juin 1918, sa section se trouvant dans une situation très critique, a servi sa pièce avec une grande crânerie. A fait preuve du plus beau courage, en revenant en terrain découvert, en plein jour, jusqu'à 20 mètres d'une mitrailleuse allemande, essayer de reprendre du matériel laissé par un de ses camarades blessé. Quoique blessé par un éclat d'obus, a néanmoins continué son service. »

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62267668/f98.item.r=ANCENAY.texteImage 


Express du midi 10 aout 1918

La famille

Les Ancenay sont des descendants
de l'une des plus vieilles familles de Saissac, les Marabail.

Cités au bourg déjà en 1505, les Marabail
s'illustreront surtout dans l'armée avec de belles carrières.

Pour la petite histoire...
Bruno Marabail, Lieutenant de Napoléon, fut tué par les Espagnols en 1808, au Danemark,
après avoir porté secours à son Général. Il fut capturé et poignardé avec
une baïonnette puis achevé à coups de crosse.
La tradition familiale orale veut que le corps de Bruno n'ayant pu être ramené en France, la baïonnette qui mit fin à ses jours fut envoyée à sa mère qui la fit placer dans une urne juchée sur une colonne à l'entrée du parc de Garric, une de leurs propriétés.


Les Marabail et leurs descendants directs ou par alliance,
 les familles de Laurens, de Ranchin, Besaucele …
possèdaient à Saissac de multiples propriétés,
la Colle, Garric, Comps, Embès, les Roques, Mantélis …
Les Ancenay hériteront de la maison sise Rue de la République qui par héritage encore
deviendra plus tard la Maison Bruneau.

 

Sources J Michel

 

Pour en savoir plus sur cette histoire,
je vous conseille le fascicule
« si le sel s'affadit ! »
du Dr Michel.


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