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Les travaux d'aiguille à usage domestique

Erick FANTIN Par Le 21/12/2018 0

Dans Gardons la mémoire intacte !


… sont très courants et très prisés et aux mains des femmes dans la Montagne Noire.
Ils se développent quand tend à disparaître le filage au rouet et au fuseau.
Les étoffes à prix modique remplacent les tissus du tisserand local. 

 

Capture plein ecran 21122018 173546Ouvroir des soeurs de St Vincent de Paul à Saissac, avec Soeur Marie

La scolarisation des filles va de pair avec un enseignement de la couture.
A Saissac cet enseignement était fait par les sœurs de St Vincent de Paul et en particulier Sœur Marie
qui tenait un ouvroir où les jeunes saissagaises apprenaient tricotage, crochet, broderie. 
« Trois fois par semaine, Sœur Marie réunissait dans son ouvroir, grande pièce bien éclairée mais froide.
Chacune fourre sous ses jupons un petit chauffage central qui l’enveloppe de sa chaleur par en bas une chaufferette.
On récite une prière puis les doigts se mettent en mouvement, les langues aussi
«.
Le travail de la couture est un « travail de la plus grande utilité, mais aussi ingrat que possible ». 
Long et fatigant, « Combien de fois faut-il tirer l’aiguille pour faire 50 cm d’un ourlet de mouchoir ? 400 fois ! ».
Dans les écoles on exalte « la puissance bienveillante de l’aiguille », l’utilité mais aussi la valeur morale
« c’est aimer sa Patrie que de lui consacrer la part de capacité que la Nature nous a donnée en partage,
c’est à dire savoir repriser, coudre et tricoter » (La couture dans l’enseignement des travaux manuels) 1885,Mmes Paillot et Charbonnier.
La couture discipline les jeunes filles (coudre c’est à la fois se tenir droite et rester dans le droit chemin).

De J Michel

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