L'hypothèse semblait séduisante mais n'a jamais pu être prouvée. L'origine étymologique de Revel ne fait aucun doute : il vient du mot latin : «rebellis» celui qui commence la guerre, qui se révolte, rebelle, indocile. Mais comment Revel a-t-il été nommé Revel ?
«Aujourd'hui on en a la preuve : Pierre Bouyssou avait raison», lançait le président de la Société d'Histoire, Jean-Paul Calvet qui, grâce à un autre membre de l'association, Roger Jullia, a pu localiser le fameux «Mont Revel» mais pas là où on pensait qu'il était, c'est-à-dire, à proximité de Revel, sur les hauteurs de Saint-Ferréol, à l'emplacement du château de l'Encastre.
«Nous avons retrouvé le fameux «mont Revel» mais entre Saissac et Villemagne sur lequel il reste les ruines d'un castrum,
perdu dans la montagne et peu connu des historiens. En plus, au pied du «mont Revel» coule un ruisseau qui s'appelle le «Revelat». Jean-Paul Cazes, Docteur en histoire médiévale, également archéologue indépendant, connu pour ses recherches sur le château de Saissac, est venu avec nous faire des relevés topographiques sur place. Il confirme qu'il s'agit bien du «mont Rebel», précisait Jean-Paul Calvet.
Ou «Mons-Revellus» où Isarn-Jourdain et Guillaume de Saissac, reçurent l'autorisation du vicomte de Béziers, le 30 août 1174, d'y construire un château. Une énigme de l'histoire sur le nom de la bastide de Revel enfin levée grâce aux historiens revélois.
La Dépêche du Midi 29032018