1939, alerte aérienne et histoire d'amour

Erick FANTIN Par Le 06/03/2019 0

Dans Gardons la mémoire intacte !


Dès août 1939,
des consignes sont données aux civils pour assurer la défense passive
qui doit mettre à l'abri des bombardement aériens.
Une véritable peur de voir descendre du ciel des parachutistes Alemands ou Italiens va s'emparer de la population.

Un vacher de Mantélis raconte au fermier qu'il venait de voir tomber des parachutistes ...


1942 2
Henri Baissette en 1942 (avec le haut de forme) 

...
sur la colline entre Villemagne et Guillou.
Aussitôt le fermier se précipite à Saissac pour en informer les autorités.
Branle bas de combat une terrible équipe armée de fusils de chasse est placée au carrefour (actuelle gendarmerie).
Un groupe mobile véhiculé par la Renault KZ décapotable du meunier Dominique Saisset  
se dispose pour explorer les lieux où les parachutistes sont signalés.
Henri Baissette, Henri Bastoul et tout le groupe s'en vont alors vers les Cammazes.
Ils s'arrêtent sur le plateau des Roques puis continuent vers "Ma chaumière" et là, au carrefour,
Henri Baissette va arrêter une jeune fille, Yvonne Gros,
du domaine de Sanègre et étrange cours des choses,
cette fausse alerte a pour résultat un véritable roman d'amour et finira par un heureux mariage;
La patrouille continuera son chemin passant à la Jasse puis à Villemagne sans avoir rien vu.

Le fameux vacher, venu au village, se fait interpeller par un groupe
"C'est lui le fameux observateur qui a pris une Goiro (Buse) pour un avion".

Après l'entrée en guerre de l'Italie, la surveillance est renforcée;
les Italiens disait-on risquent d'envahir le sud de la France avec des chars légers lâchés par parachute !
Désormais Baissette prend la garde au carrefour armé d'un fusil de chasse,
il reçoit l'ordre de tirer mais uniquement sur les tanks !
Il s'abritait dans la maison de Mademoiselle Salvy.

D'après J Michel 
 

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