La Défense de Saissac 1939 - 1945

Erick FANTIN Par Le 21/09/2018 0

Dans Gardons la mémoire intacte !


Dès août 1939, des consignes sont données aux civils pour assurer la défense passive
qui doit mettre à l'abri des bombardements aériens. 


Avion allemand tombe a broussesAvion allemand tombé à Brousses

Toutes les ouvertures, portes, fenêtres et verrières des appartements, hôtels, restaurants et cafés
doivent être obstruées par des panneaux capables d'intercepter la lumière vers l'extérieur.
Des postes d'observation sont créés dans les villages, sur des points élevés.
A Saissac pour se prémunir contre un éventuel parachutage,
un tour de garde est mis sur pied par la municipalité, le commandant Tubéry Raymond en assure la direction.
Sous ses ordres de vieux briscards tels le père Escaffre et de jeunes recrues Baissette Henri, Bastoul ou Julien Pistre.
Le jeune Doudou Coux remplace parfois son grand-père Escaffre.
Ils occupent un poste de guet en haut de la tour Grosse
mais comme il fallait grimper là-haut avec une échelle haute et en mauvais état,
ils avaient transféré leur poste à la "Table d'orientation".
Là installés dans un vieux break sans roue de M Rouger,
ils prennent des gardes de 3 à 4 heures, sommeillant gentiment.
Ils sont ainsi surpris par le chef Tubéry en flagrant délit de sieste qui les engueule rudement
 "Il faut surveiller les avions" "Qu'unis n'en besen pas cap" rétorque Escaffre
qui ne s'émeut guère.
Les autres gardes en attendant leur tour se reposaient dans le garage de M Pouzin
ancien abri des cantonniers. Ils s'y abritaient et y passaient la nuit.
Il y avait un autre poste près du cimetière.
Ces groupes locaux vont former une véritable "Garde Civile" qui va se voir dotée de fusils de chasse.

J Michel

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