Chaque année en France dans certaines fermes, on tue encore le cochon
pour le transformer en charcuterie et autres salaisons pour l’année à venir.
Une tradition qui hélas tend à disparaître.
A Saissac, jusque dans les années 80, cela se passait aussi dans le village,
et à ma connaissance, deux familles le pratiquaient encore,
les Carles et les Oustry.
Chez ces derniers, cela se passait dans la rue même,
à la vue des enfants qui allaient et venaient de l’école,
de l’animal pendu au trépied artisanal à la découpe des fritons, chacun pouvait assister au « cérémonial ».
Chez Carles, il y avait un peu plus d’intimité,
on officiait dans la grange en présence des amis et voisins et c’était l’occasion d’une belle fête.
Avec Louis à la barre, Lucienne aux commandes, les amis Paul Bouquet et Jean Rey comme spécialistes,
l’affaire était réglée comme du papier musique et la bête transformée dans la journée.
En ce temps là, pas de norme, tout un chacun pouvait subvenir à ses besoins comme il l’entendait.
Mais c’était avant !
Afin de continuer ce devoir de mémoire,
Saissac d'Antan
recherche tout document papier ou photo
concernant la longue histoire de Saissac
et de ses habitants.