Historique
20erd (477.92 Ko)
20e régiment de dragons.
Historique du régiment pendant la campagne commencée le 2 août 1914
LA COURSE A LA MER (SEPTEMBRE 1914)
L'Artois. — Wytchaete. — Messines.
Dès son retour de Sissonne, le régiment se porta dans la région de Reims et de là sur la Somme où devait commencer le glissement vers le nord-ouest qu'on appelle « la Course à la Mer ».
Le 22 septembre, le régiment, qui fait maintenant partie du corps de cavalerie commandé par le général Conneau, fournit deux pelotons de liaison (lieutenant Gougis et lieutenant Ancenay); tous les deux ont des missions difficiles, mais les exécutants sont à hauteur de leur tâche, leurs cavaliers sont pleins d'ardeur. Le sous-lieutenant Ancenay, du 20e dragons, est cité : « A, dans des circonstances très difficiles, assuré la liaison du C. C. avec le corps de cavalerie Buisson en traversant les lignes ennemies. » Parti de Fescamps (Somme) le 22 septembre, il a parcouru dans sa journée une cinquantaine de kilomètres, malgré un épais brouillard et la nécessité d'éviter les lieux habités. La sûreté du peloton est assurée par des éléments légers. Son itinéraire le mène, par Roye, sur Péronne. Après la rencontre de patrouilles ennemies, il est reçu à coups de fusil au passage de la voie ferrée Amiens - La Fère. S'étant joint à une reconnaissance du 4e cuirassiers, il livre un combat à pied, dans lequel un hussard de la mort est tué et deux autres faits prisonniers, et reprend contact vers Montauban, près d'Albert, avec le 2e C. C., le 23 septembre, jusqu'au 26.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6460686d/f24.double.r=ANCENAY
Petit journal de marche du 20ème dragons : 1er août 1914-11 novembre 1918
Le cavalier Ancenay, P. M. :
« Mitrailleur très brave. Le 3 juin 1918, sa section se trouvant dans une situation très critique, a servi sa pièce avec une grande crânerie. A fait preuve du plus beau courage, en revenant en terrain découvert, en plein jour, jusqu'à 20 mètres d'une mitrailleuse allemande, essayer de reprendre du matériel laissé par un de ses camarades blessé. Quoique blessé par un éclat d'obus, a néanmoins continué son service. »
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62267668/f98.item.r=ANCENAY.texteImage